« N’galaari est une miniature de cheval d’une beauté inhabituelle. Ses instincts sont frémissants et j’ai l’impression qu’il connaît déjà la force de son nom. Il me fait penser à un chat. Tout en lui reflète l’intelligence. » « Didango ressemble à un gros bébé qui n’aurait pas remarqué qu’il est devenu plus grand que tout le monde. Il serait même un tantinet impertinent. Il a de grands yeux de biche ornés de longs cils de star. Cela lui donne une douceur dans le regard qui me fait fondre. »
« Nji Fonfon est l’aîné du groupe et a imposé son espace vital par quelques ruades bien sonnées. Il pense qu’il y a deux choses avec lesquelles on ne rigole pas dans la vie : bouffer et faire la sieste. »

Le ton est donné. Stéphane et Véronique vont de découvertes en prises de conscience, aussi sensibles à leurs hôtes africains qu’à leurs chevaux, aussi passionnés par la culture de ce continent que par ses paysages sauvages où rode une vie animale toujours inquiétante.
La présence de Véronique ajoute une touche féminine et une vision proche des choses qui complète les airs relevés qu’affectionne Stéphane. Ils forment un « duo magistral » qui donne au récit une dimension nouvelle.

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